Nous décidons ce matin d’aller voir l’une des attractions les plus populaires à Ubud soit les rizières de riz Tegalalang. Il s'agit d'une série de plateaux magnifiquement aménagées dans une vallée. Depuis qu'il a été inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, cet endroit a gagné en popularité auprès des voyageurs internationaux.
C’est incroyable que la majorité du travail soit manuel. 😳
Les rizières sont toujours irriguées de façon traditionnelle à Bali, et ce depuis des centaines d’années. Ce sont des systèmes d’irrigation et de gestion de l’eau, qui fonctionnent grâce à des canaux et des barrages.
On voit ici l’eau qui se déverse d’un plateau à un autre.
La culture du riz nécessite des quantités importantes d’eau et toutes les rizières ne peuvent pas être irriguées en même temps. Les rizières étant présentes en très grand nombre à Bali, cela nécessiterait des quantités d’eau astronomiques. Elles sont donc alimentées en eau de façon alternées, en fonction de leurs stades de pousse. C’est un système très efficace qui permet d’avoir jusqu’à 3 récoltes de riz par an.
Voici une photo aérienne de la rizière à son apogée. On en voit qu’une infime partie. C’est vraiment de toute beauté!
Il y a cependant un gros problème. À Bali, El Niño apporte des conditions plus chaudes et plus sèches, ce qui se traduit par une saison sèche plus longue, avec des précipitations réduites. En conséquence, les sources d'eau telles que les rivières et les lacs s'assèchent, ce qui provoque des pénuries d'eau propre sur toute l'île. Durant notre voyage, nous avons vus plusieurs rivières « complètement sèches ». Ce qui ne faisait aucun sens puisque nous sommes en pleine saison des pluies. Et effectivement il a très peu mouillé depuis notre arrivé à Bali début février.
Voici un réservoir construit en 2013, que mon amoureux a pris en photo, qui est à moitié vide. Durant la saison des pluies, il devrait renverser.
En nous rendant à la rizière, nous avons croisé un groupe de Balinais qui se déplaçait pour une cérémonie. Je dirais qu'il y avait pas moins de 10 à 12 camions-bennes remplis d'hommes et de femmes, d’offrandes et d’instruments de musique. Comme nous sommes curieux, nous les avons suivis sur une distance d'environ 7 km.
Pour terminer, Dan voulait prendre une photo de cette construction. Le plancher en ciment a été coulé et ne tient que par la quantité industrielle de poteaux en bambou. Assez particulier. 😂
Komentáře