Je pensais crier victoire sur les désagréments reliés aux maladies des voyageurs. Ça fait tout de même presque 3 mois que nous sommes partis et on s’en était tirés indemne🥂. Cependant, un invité indésirable s’est invité dans l’aventure : le « Bali Belly »
Un mot tout mignon pour décrire une mauvaise intoxication alimentaire ou gastro-entérite. Je pense bien l’avoir attrapé dans un restaurant italien très bien coté près d’ici. Comme quoi, même en mangeant dans des restaurants qui paraissent propres et sans danger on n’est jamais à l’abris. Bref, j’étais bien contente d’avoir les médicaments et une trousse pharmacie adaptée à « toutes éventualités ». Merci à mon médecin et la clinique voyage. J’ai donc immédiatement pris les 2 médicaments dès les premiers symptômes. Cela a durée 4 jours. Crampes d’estomac, des nausées, manque d’appétit etc. C’est la deuxième journée qui a été la pire. J’étais au lit toute la journée avec l’air climatisé car j’étais incapable de toléré la chaleur. À un moment donné dans la soirée, je grelottais du corps tout en faisant
de la fièvre. Ça été assez intense! Au moins je n’avais pas de diarrhée car la médication l’avait stoppée. Tout est bien qui finit bien. Je suis en pleine forme maintenant.
J’aimerais revenir sur cette catastrophe écologique. Ma conscience écologique m’interpelle. 😩
Plusieurs personnes se demande qu’elle est la nature du problème de pollution extrême du plastiques ici. Bali est une petite île située juste à droite de Java, l'une des 5 plus grandes îles d'Indonésie.
Forte d'une population de près de 270 millions d'habitants, l'Indonésie est le deuxième contributeur au monde, derrière la Chine, à ces amas de plastiques qui polluent les océans.
Chaque année, durant la saison des pluies, les pluies diluviennes charrient des montagnes de déchets plastiques par ruissellement, des rivières vers l’océan. Des tonnes de déchets plastiques issus de Java sont donc emportées par les pluies en mer et flottent parfois jusqu'aux plages de Bali ou l’océan indien.
Ce raz-de-marée de plastiques est devenu malheureusement un phénomène annuel sur les plages au alentour de Kuta en raison des précipitations et vents de mousson entre les mois de novembre et mars.
Les pays industrialisés tels que le Canada et les États-Unis qui produisent des millions de tonnes de déchets plastiques tout au long de l'année, ont le luxe d'ignorer ce problème parce qu'ils disposent d’installations de recyclage les plus avancées disponibles, ainsi que d'un système de gestion des déchets, pour garder le plastique sous contrôle dans leurs pays respectifs.
Regardez, j'adorait Bali. Nous avons visité cet endroit qui était si merveilleux pour la première fois en 2004. Mais bien qu’on ait réussi à trouver et faire des choses fabuleuses, c’est bien loin du Bali que nous avions connu des années en arrière et que nous avions tant aimé. 😢 Rien ne pouvait nous préparer à l'état dégoûtant de Kuta et des plages environnantes.
Cela dit, le problème des déchets de plastiques dans l’océan est mondial. J’espère vous avoir conscientisés à la nécessité de réduire au maximum son usage, de les réutiliser et les recycler. Le problème de Bali aujourd’hui sera notre problème demain.
Fin de l’histoire
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